
L’Aïkiryu est une forme d’Aïkido – art martial japonais – créé par Charles Abelé.
L’Aïkiryu prend sa source dans l’Aïkido de Morihei Ueshiba (fondateur de l’Aïkido), et s’inscrit dans l’histoire des arts martiaux et des arts du geste.
Art corporel dynamique qui met en relation des partenaires, par l’apprentissage des techniques martiales, l’Aïkiryu propose à chacun un chemin de transformation.
Les techniques se réalisent dans un espace et un temps qui renvoient à l’intériorité de chacun.
La diversité des formes renouvelle et développe la relation à l’autre.
Elles se développent par des prises de contact à mains nues, et se conjuguent dans la pratique du Jo et du Boken (bâton et sabre en bois).
Le corps est mis en mouvement et avance vers plus de fluidité et de liberté. La mise en jeu des énergies donne des appuis et des repères pour le cheminement personnel du pratiquant.
Le Dojo est le lieu de pratique où les enseignants de la F.AAGE transmettent l’Aïkiryu dans la filiation de Charles Abelé.

« Cet art martial propose la résolution de son propre conflit interne comme moyen de créer la paix. Non-force, harmonie, intégration de l’attaque et de l’attaquant sont des idées fortes de cet art. »
Abelé Shihan

Un mot de notre Senseï, Véronique Muller:
Comme l’Aïkido dont il est issu, l’Aïkiryu est un art martial de paix!
Dans l’Ecole crée par Abelé Shihan, Do, la voie, est remplacé par Ryu, le dragon , symbole de transformation.
Cette pratique corporelle, à la fois dynamique et souple propose une représentation du combat dans un esprit de concordance des énergies visant à créer l’harmonie.L’attaquant, Uke, devient un partenaire, la relation est transformée par le geste Aiki.
Elle s’adresse à tous, enfants, adolescents, adultes, hommes ou femmes,quelque soit leur force ou leur âge…Elle s’inscrit dans le mouvement des Arts martiaux traditionnels, où la relation avec l’enseignant permet à l’élève de grandir dans la pratique, mais c’est une pratique moderne, toujours en évolution et qui n’est pas figée par les règles de la compétition.
C’est maître Ueshiba, appelé aussi Ô Senseï, l’Enseignant, qui fut le fondateur de l’Aikido, après la seconde guerre mondiale, bouleversant l’esprit des arts martiaux en y apportant la notion de conflit créateur.
Au club SHINKOKYU, j’ai choisi de mélanger des élèves pré adolescents et adolescents (à partir de 12ans), avec des adultes, dans une dynamique de rencontre joyeuse et joueuse.
Les cours ont lieu le samedi matin, de 9h30 à 11h30! De septembre à début juillet. Pendant les vacances scolaires, au moins un cours est assuré, en concertation, selon présence de l’enseignant et des élèves.
L’aïkiryu est une pratique martiale et ludique qui cherche à créer une relation juste entre les partenaires en relation, à travers des techniques de combat: diverses saisies, ou attaques, des contrôles, des immobilisations et des projections, utilisées par Seme, celui qui accomplit la technique, non pour vaincre l’attaquant, mais pour le transformer en partenaire, Uke, en l’entraînant dans une spirale inattendue.
« Uke suku Seme« , « Uke devient Seme »! Dans la pratique, à tour de rôle chacun expérimente cette transformation de la relation.Canalisée, l’agressivité devient ce quelle est, une énergie vitale…ouverte à la rencontre!
Il ne s’agit pas de se défendre, mais de transformer la relation d’attaque, en création d’espace et d’harmonie, dans la fluidité d’un mouvement sans violence!
En Aïkiryu, un jeune peut facilement amener un adulte à chuter en agissant sur son point de déséquilibre: la force musculaire n’est pas le facteur déterminant de l’échange.On met en rotation les articulations des poignets et épaules, sans les forcer, de même que l’on apprend à aller au sol, en roulant et sans précipitation.
On pratique aussi les armes, en bois: -Un boken, sabre . Principe yang, ciel-Un jo, bâton. Principe yin, terre.
Le rythme de chacun est respecté, et l’énergie collective nourrit le désir de progresser.En fin d’année, les élèves sont présentés au passage de grade qui correspond à leur niveau.
On passe des Kyus (et non des ceintures) : de 6ème à 1er kyu, puis de 1er Dan (Shodan) à 2ème Dan (Nidan), 3ème Dan (Sandan), etc.
Le vêtement est un dogi, haut et bas de kimono blanc, avec une ceinture. Les armes seront acquises en cours d’année.
Un Art martial pour arrêter la guerre?
Une pratique martiale comme source d’apaisement…Le conflit interne, la dualité en chacun de nous, proposée comme une énergie de transformation, créatrice de mouvement, d’ouverture, d’échange…Cette notion de « conflit créateur » qu’apporte Ô Senseï Ueshiba, maître japonais fondateur de l’Aïkido après la 2ème guerre mondiale,a bouleversé l’esprit des arts martiaux du 20ème siècle.L’attaquant est transformé en partenaire, « Uké », son geste « guerrier » intégré par Sémé, celui qui accomplit la technique d’Aïki,devient énergie de transformation où l’intention destructrice se mue en création,ils sont en relation par un lien de centre à centre
Par le « meguri », rotation interne qui déplace le contact au moment de la saisie,Uké est entraîné par Sémé dans une spirale imprévue…Le contrôle ou la projection qui développent la technique lui offrent un accomplissement dynamique!
Dans la pratique, à tour de rôle chacun expérimente cette transformation de la relation;
canalisée, l’agressivité devient ce quelle est, une énergie vitale…ouverte à la rencontre!
Infos Pratiques :
Centre Sportif Micheline Ostermeyer, Esplanade Nathalie Sarraute, Paris
Venez avec votre dogi (vêtement pour la pratique de la voie) ou en tenue souple. Nous disposons d’un vestiaire, nous descendons ensuite les sacs dans le dojo. Afin de vous déplacer aisément, je préconise une paire de zoris, de tongs ou de claquettes.
